« Les professions réglementées du chiffre et du droit, qui se situent à l’intersection des sphères économiques et institutionnelles, ont une responsabilité particulière en matière de lutte contre la corruption, résume
un rapport de la Cour des comptes qui regrette « une vigilance insuffisante » de ces professions. Entre 2013 et 2024, Tracfin a reçu des professions assujetties à la législation anti-blanchiment 3 824 signalements de soupçons d’infraction à la probité, dont seuls 78 provenaient de notaires, 27 de commissaires aux comptes, 13 d’experts-comptables et moins de cinq d’avocats. Ces chiffres sont faibles en valeur absolue et en comparaison des déclarations des établissements bancaires et compagnies d’assurance », argumente la Cour des comptes.
